Self service

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Il y a l’apicultrice qui vient voir si les abeilles vont bien, elles vont bien, self service et open bar sur le sureau et autres floraisons de saison. Puis il y a les grenouilles récupérées dans les steamer de la piscine, la piscine qui est à l’état sauvage l’hiver. Après une journée de karcher,  elle se remplit au fur et à mesure avec l’eau de la source, elle n’est pas encore traitée, les gendarmes s’en donnent à coeur joie.  Après demain, elle sera opérationnelle. Il va falloir désherber (encore et toujours) les rebelles qui poussent dans le carrelage. Les boudhas attendent de s’installer au bord pour la saison estivale.

Les fleurs continuent leur bonhomme de chemin, pour le bonheur des abeilles,  de la camomille aux digitales, des coquelicots aux pavots et tant d’autres encore.

Sinon je suis toujours sous haute surveillance quand je vais donner à manger aux poules, ils me surveillent tous de très près, mais de très très près. Et c’est Open Bar, chacun vient manger à son tour, et j’adore.

J’ai sorti le salon de jardin, un jour peut être il aura de beaux coussins, un jour.  Le potager se donne des airs de jungle asiatique.

 



Ces plantes qui fleurissent de temps en temps

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Celle ci, un peu oubliée, avait  juste son verre d’eau syndical quand la terre était trop sèche.  Elle pendouillait dans la cuisine depuis un certain temps, je ne savais même pas qu’elle pouvait fleurir et jolie surprise, des petites fleurs toutes douces, roses et blanches sont arrivées. Je crois qu’elles et moi nous sommes déjà amies


 

et merveille des merveilles pour la première fois de ma vie, j’ai fait refleurir une orchidée, autant vous dire que j’en suis vraiment fière. Mais vraiment. Je ne pensais pas que c’était possible, je n’y étais jamais arrivée, celà me semblait du domaine de l’impensable, et pourtant.


     
On lui a offert une petite copine pour lui tenir compagnie, parce que c’est magique une orchidée. Moi qui avait juré de ne plus jamais en acheter, quand je les voyais dépérir inexorablement.

 

Et puis la plante de grand mère, celle que nous avons toujours vu, ou eu, ben elle a fait une fleur elle aussi. Une minuscule fleur blanche qui se referme le soir.

 

Dans le jardin, tout au fond, malgré le froid qui l’a cisaillée, séchée, meurtrie, elle a fleuri dans l’adversité,  la petite misère, moche mais en fleur.

 

Et ce tout petit bout de fleur rose, pas plus d’un centimètre de diamètre qui ressemble tant à mes broderies qui s’étire au milieu d’une plante fatiguée par cet hiver qui n’en finissait pas. Je l’aime déjà. Les fleurs c’est comme l’espoir, quand tout semble perdue, elles rejaillissent alors qu’on ne s’y attendait plus.

Serait il enfin là, le beau temps.

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Je crois qu’il est enfin installé, la lumière est là, le ciel est bleu et les oiseaux chantent. le premier nénuphar a pointé le bout de son nez, ca va être géant. Les abeilles ont trouvé une endroit pour boire et ça m’émerveille.  C’est mon miracle tout ça.  Les corneilles (je crois que ce sont des corneilles, se disputent la gamelle des poules avec les pies et c’est rigolo à voir. Les chats m’accompagnent. Les nigelles sont en fleur, enfin. Et j’ai posé une vieille échelle sur le murier pour y faire pousser des fleurs grimpantes, à tester, et bien sûr je vous dirais. J’ai enfin fini de désherber (enfin jusqu’à la prochaine fois) j’ai découvert des plantes et des fleurs que j’avais oublié. Je suis sur les rotules, les mains et les bras en vrac, mais heureuse, le jardin est praticable, enfin.

Week end pluvieux, week end heureux

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Ou jour férié, jour mouillé  …

On ne va pas se laisser miner par le mauvais temps, j’attends consciencieusement qu’il fasse chaud pour faire germer des graines qui ont besoin de chaleur. Sinon rien ne va plus, au moment même où je sentais la fin de la corvée désherbage terminée, il se met à pleuvoir.

Le potager prend forme, monsieur y prend peine, même à semer sous la pluie.  Il fait froid.  Un jour le printemps viendra, mais j’aimerai que ce soit avant l’été. Vite un café, je retourne broder, si le chat veut bien me rendre mes broderies.



Et les petits en-cas de Rosy,  pour nous remonter le moral

 

Le matin de Sabrina

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J’ai rencontré Sabrina, en novembre 2020, dans l’adversité on s’est serré les coudes. Nous sommes toutes deux retournées à nos vies, mais le lien est resté. Ce week-end Sabrina a fêté l’Aïd, hormis son cursus universitaire à faire pâlir n’importe qui, Sabrina est la reine des pâtisseries.  Elle a réussi à me faire passer une boite  grâce à des alliés encore sur place. Ce matin j’ai fait bouillir de l’eau, j’ai couru le jardin pour ramener des branches de menthe. Le thé vert infusait dans la théière et j’ai ouvert ma boite. L’eau de fleur d’oranger embaumait la pièce, le thé à la menthe prêt, le petit déjeuner est devenu magique.  Les blanches cornes de gazelle, les makrouts, les ghoribas et tous ceux dont j’ai oublié le nom. Sabrina, si tu me lis, tu devrais donner des cours de cuisine, je serai ta première élève. Pauline est descendue dans la cuisine durant un inter-cours (lycée en distanciel oblige), et un joli instant pour elle aussi, son enfance c’est au Moyen Orient qu’elle l’a passée. Sabrina merci à toi, grâce à toi, j’ai revécu mon enfance également, celle avec la maman de Fatia à Marseille, chez qui je voulais toujours aller goûter, j’avais 10 ans, sa cuisine avaient le même parfum que la tienne, celui du bonheur. Alors encore merci à toi, pour cet instant de nostalgie immense, merci d’avoir mis un air de fête dans ma cuisine.



Ce week end il y a eu du nouveau.

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Les tortues se sont mises à pondre, elle a fait un trou, a déposé ses oeufs, a refermé, on ne voyait plus rien, elle était épuisée, il faut savoir qu’ils sont là.  Ca nous promets quelques sympathiques petits riens tout ça, du moins je l’espère.  Les petits bleus sont arrivés, ça butine tant que ça peut. Et surtout encore une jolie nouvelle, nous avons des invitées.  Des abeilles se sont installées chez nous, dans une jolie ruche jaune et bleue. Elles s’en donnent à coeur joie. Les banks ont fait deux fleurs, ça ira mieux l’année prochaine (p… de mois de mai)

Je découvre encore et toujours de nouvelles plantes, des plantes de sorcières comme la nielle des blés en cours de disparition en France et très toxique, ou la cynoglosse officinale certes mais aussi  toxique pour les bêtes, je vais voir comment je vais faire, les arracher ou les transplanter ailleurs. Il est vrai que les chevaux ne viennent pas manger ce qui les rend malade mais dans le doute,  je vais aviser.

Les tortues ont une nouvelles cabanes, elles rentrent et elles sortent, ça à  l’air de leur plaire, Morgan a travaillé ce week end pour elles.  Coquelicot, pois de senteur, herbe à chat et sauge se mettent à fleurir, tout devient bleu autour de l’atelier, et la merveille des merveilles, la centifolia (ou rose de mai, ou rosier de Provence) au parfum celeste (la rose pour les parfums Chanel quand même) explose, il vient de mon grand oncle, qui le tenait lui de quelqu’un d’autre, un peu froissée par la pluie ce matin, elle jouait la coquette.  Et j’ai toujours un passion pour les iris, à l’automne j’en plante encore. Week-end pluvieux, week end heureux, repassage à jour et broderie. Demain je jardinerai, des rosiers à planter et de l’herbe à arracher. Le Mistral vient de se lever, le ciel est bleu Mistral et j’ai froid. Demain sera une autre jour, mais j’aime aujourd’hui.


 

 

Vous allez en avoir ras le bol de mon jardin.

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Hier sous la pluie, j’ai ramassé un bouquet d’iris pour un peu en profiter, j’ai une passion toute douce pour les iris, peut être parce qu’ils sont si anciens comme fleurs. Il a illuminé la maison le temps d’une journée. J’ai hâte que ceux encore en bouton fleurissent. Ce matin, réveillée par l’orage, je bougonnais, et puis il s’est enfuit vers d’autres lieux, le jardin s’est réanimé sous le soleil. Les pivoines n’ont pas trop aimé la pluie, mais elles ont résisté, mon massif à l’air de bien tenir la route, plus les arborescentes qui sont en nurserie, j’espère un jour être envahie.

Je n’ai pas eu besoin de pluviomètre, le bocal à poissons rouges oublié dans le jardin a fait l’affaire.

Le mimosa taillé après le gel reprend figure humaine, figure botanique plutôt. Les premières fleurs de camomille ont montré le bout de leur nez. Les iris, les pensées, les rosiers, les seringas, l’églantier, les nigelles, les nénuphars et les pavots… tout le jardin est sur point d’envahir l’espace, d’éclater,  l’herbe folle également, marre de désherber et un peu marre de la tondeuse. Je suis sous la vague verte. Les salsifis sauvages aussi, j’ai une tendresse particulière pour eux, chaque année je les surveille. Le lilas tire à sa fin. Les pâquerettes ont survécu à l’assaut des poules et du gel (c’est ça d’avoir des poules en liberté).

Je me dis que ça ne doit pas être intéressant ce que je publie en ce moment, toutes celles qui ont un jardin montrent la même chose, c’est dans l’air du temps (Lilas, iris, renoncules ou anémones) . Mais, ce jardin c’est le mien, et je m’émerveille à chaque fois. Je chausse mes sabots (ils sont verts en ce moment), je reviens les pieds trempés de mes inspections matinales et j’aime ça. Avez vous vu que je me la pète encore avec mes artichauts, mais je me la pète encore plus, j’ai eu ma première fleur de pois de senteurs, et ça j’avoue, je n’y croyais pas, je les pensais réservés au climat anglais.

L’année prochaine je ne plante que des Alliums au moins eux ils poussent au dessus de l’herbe.

Bonne journée.


 

 

 

 

 


Début de tempête, collection de ciels

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La tempête pointe son nez, le ciel est étrange, couleurs fantasmagoriques, les arbres se plient sous le vent. Décor d’une film fantastique. Je crois que j’aime ça. Les petits riens c’est comme instagram c’est dans l’instant présent. Bonne soirée à vous. Demain est un autre jour, pluvieux certainement.