Chaque matin

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Préparer le foin, sortir les princesses, puis sortir les altesses gallinacées

Mettre la pompe des bassins en route, nourrir les poissons.

Allez dans le pré.

Apporter leur petit déjeuner aux demoiselles poules, chercher des pissenlits et des bonnes herbes.

Donner les pissenlits aux dames tortues (mes animaux domestiques préhistoriques) et passer mentalement les tâches à faire dans le jardin et dans la maison.

Faire un brin de méditation dans le coin japonais , se dire que les érables du japon supportent la pleine terre et puis continuer.

Chaque jour a son lot de surprises et de petits bonheurs, chaque matin ne ressemble à aucun autre, et c’est ce que j’aime.

 

 


Ca ne ressemble pas vraiment au printemps

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Mais pas du tout, la neige, je t’en donnerai moi de la neige le 17 avril,  Se reveiller avec le Mourre Negre qui a le bout du nez tout blanc c’est une hérésie nominative m’enfin. Sinon c’est joli, la brume se lève petit à petit, mais le ciel restera gris aujourd’hui. Juste pour se dire qu’il fait bon devant le feu avec un chocolat chaud.  Je voulais jardiner un peu, ça attendra la semaine prochaine, et c’est tant mieux pour mon épaule. Sinon la vie suis son cours chez les improbables, certains sont d’ailleurs en train de naître, juste leur trouver un nom. Bon journée à demain, peut être ou peut être pas.

 

PS : J’ai encore ramassé de la gale de chêne, pour mes tout-petits, si un jour, il peuvent venir en vacances, pour faire de l’encre médiévale.

et puis le chemin des iris commencent à prendre forme, bientôt tout fleuri, hâte de le prendre en photo.

le tamaris rajoute un peu de lumière, et le poste de chasse ressemble toujours à une verrue dans la campagne et bonne nouvelle, la pluie a mis le pollen à terre.

Giboulées d’Avril, du jour et de saison

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Le vieux chat sommeille sur un meuble, il fait un peu froid, mais la cuisine reste lumineuse malgré la grisaille du temps, le blanc peut être. Je m’amuse à le regarder, il passe la patte derrière l’oreille, il pleuvra encore, il pause, du haut de ses presque 17 ans, il compose un tableau, le vieux chat aux tulipes. Les majoliques me font des grimaces en une improbable chorale, si longtemps qu’elles m’accompagnent, qu’elles accompagnent la famille, chacune à son histoire. Les chiens sommeillent devant la cheminée. Au jardin, il y a les plantes qui attendent d’être plantées, bien à l’abri du gel, et celles qui ont gelé ou pas. Et puis les bébés poissons qui s’activent dès un rayon de soleil, il faut que je leur trouve un nouveau bassin. L’atelier prend forme, petit à petit.

Je ne pensais pas amasser autant de pagaille en 6 mois.


 

 

 


 

Un dimanche de pluie

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Tout est gris et doux, un peu comme si la nature se reposait, j’en profite aussi pour me reposer. Les lilas commencent à fleurir, les iris également, le tamaris dentelle le ciel. C’est calme, bien calme, je rentre prendre un café, dans une cafetière antédiluvienne, la cafetière A l’Abeille, on l’appelle l’Egoïste, je crois même que c’est celle d’Hercule Poirot, oui oui c’est bien la sienne,  dit elle en souriant.  Et ce matin, je joue l’égoïste pendant que ma mère prépare le repas, et que DH me répare des petits trésors de brocante. Peut être vais pouvoir ranger mon atelier si l’arthrose de mon épaule me fait un peu moins souffrir.  Profitez de ce dimanche doux, dans la tourmente de notre époque, je vous en prie, prenez soin de vous.

Avant la tempête

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Après des orages de grèle, trois jours de Mistral à décorner les taureaux, et deux jours de gel, le jardin panse ses blessures,  ce sera l’unique moment pour profiter du ciel bleu et du soleil, avant quelques temps, juste un instant dans l’après midi, le ciel se couvre, demain,c’est pluie, pluie, pluie et orage, peut être un petit épisode cévenol, quand la météo prévoit 12 mm de pluie, en fait c’est le déluge. On se calfeutrera devant la cheminée, ou devant le poêle de l’atelier. Les petits oiseaux se racontent des histoires, je leur ai préparé un mini bain, que je dégèle tous les matins en ce moment et les tourterelles ont repris leurs habitudes printanières et me tiennent compagnie. Je n’ose regarder tout ce qui a gelé cette nuit et la nuit dernière. On verra bien. Mes copines m’ont donné des recettes miracles pour mon épaule, les deux fonctionnent, alors merci, merci, peut être que je vais enfin pouvoir reprendre mes aiguilles. Je vous abandonne, je file, ce soir c’est pizza, et oui c’est vendredi, et tant qu’il y aura des vendredi avec des pizzas faites maison, ça ressemblera un peu au bonheur. Bonne soirée à vous, bon week end, et surtout si vous êtes en Provence, mettez vous à l’abri.

Les simples de mon jardin

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Planter et soigner des simples, c’est faire des gestes ancestraux, c’est se dire que quoi qu’il arrive on pourra se soigner, c’est ce que me répète ma fille, il y a tout ce qu’il faut dans le jardin. Il en manque encore, un jardin médieval ou de curé ne se fait pas en  jour, chaque année au hasard de mes trouvailles, il s’agrandit, je tatonne, je cherche, je surveille, la ciboulette a été mangée par la marjolaine, il faudra que j’en plante ailleurs. Je ne joue pas les sorcières, mais j’aime ça, les plantes ont toujours été les alliées des humains, mais nous l’avons oublié.  Je vous emmène dans les petits recoins du jardin, là où je sais qu’elles sont cachées, en attendant celles qui poussent sans avoir besoin de moi, le bouillon blanc, le millepertuis, la mauve, la camomille, le plantain, et bien d’autres, je vous en parlerais un de ces jours et des arbres aussi, comme le tilleul ou le sureau.

Bon dimanche de Pâques à vous.

 

 

Le basilic marseillais

Et l’italien

 

La mélisse citronnelle qui s’est échappée du pot où elle était plantée.

L’estragon

 

Les menthes, verte, poivrée et bergamotte

Les thyms, commun et citron

 

 

La marjolaine

 

 

La buggle rampante (enfin je crois)

 

 

La sauge


 

Le pèbre d’aï, la sarriette si vous préférez

 

 

L’absinthe ou la fée verte

 


La myrthe

 

 

Le fenouil

 

 

La camomille

 

 

Le romarin

 

La tanaisie

 

L’immortelle d’Italie ou l’herbe à curry

 

 

Le laurier qui a bien souffert du gel

Les soucis qui arrivent petit à petit …

 

 

Et les verveines qui pointent leur nez.

 

les angéliques encore toutes petites

 

Et la bourrache presque en fleurs.

 

 

Avril est là

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J’ai tellement travaillé dans le jardin, que je me suis bloquée l’épaule, quelques jours de repos et ça ira mieux. Mais il y a encore quelques cyprès à planter.  Je savoure ma liberté quasiment retrouvée,  Les orchidées sauvages  (Himantoglossum robertianum) ou Orchis géantes ont poussé dans les champs, sur les bas côté des routes et j’aime ça. Les cerisiers éclatent, et tout prend forme. Les poules libres de Belle Etoile, les seules poules qui vivent leur vie au désespoir de mes semis, caquètent dans le jardin, le poulailler c’est pour la nuit et pas dans la journée. Des pies et des touterelles viennent leur rendre visite. Le potager est en devenir.  Une boite en eau ancienne et en zinc, un bassin en devenir, une des barriques est en train de rendre l’âme après 10 ans de bons et loyaux service. Les muscaris sauvages et plantés colonisent leur petit coin, les tulipes et les lis pointent leur bout de nez, et je prie pour que les températures ne reviennent pas négatives. Les juments m’apaisent. C’est le temps des repas simples à l’extérieur, c’est le temps de vivre un peu dehors. Et L’atelier commence à prendre forme.  

Je suis de retour, I am back

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Je suis revenue avec le printemps, encore une journée sous contrat avec mon employeur et je serai tout à vous. Le jardin m’a donné beaucoup de travail, il prend forme petit à petit, il n’y plus qu’à attendre que ça pousse, plus qu’à soigner et à espérer, bien entendu comme chaque année, j’ai perdu des sachets de graines, je les ai tellement bien rangées que je les retrouverai cet hiver ;-). Le réveil du printemps a été également le réveil de la belette qui affamée n’a rien trouvé de mieux que de massacrer mes deux canes. J’ai investi dans une grosse chouette, il parait qu’elle en a peur, mais je n’en suis pas intimement persuadée.  Il va me falloir un peu de temps pour que j’en ai d’autres, pas facile d’accepter la chaine alimentaire, en revanche les poules toujours égales à elles mêmes continuent leur danse et saccagent allègrement mes plantations, mais que leur dire, elles sont si craquantes et puis elles sont sous haute surveillance. Enya, la jeune chienne grandit de jour en jour et elle aussi est un démon, elle mange tout, tapis, pot de fleurs, chaussures … en parlant de chaussures, il est temps de sortir les sandales ;-). Le printemps ne va pas tarder à exploser, le lilas, la glycine se font la course. Les bassins ont repris leur doux clapotis et les statues dont la dame du jardin sont de retour, les succulentes également, elles ont un peu souffert de l’hiver, il faut leur refaire une santé. A mon grand étonnement les pois de senteur ont tenu bon.

J’ai l’impression depuis tout ce temps, de ne plus savoir écrire, ni photographier, 6 mois très longs à être en renfort dans un centre épidémiologique.  La RH, je pensais une bonne fois pour toute avoir fait une croix dessus, elle m’a rattrapée, et de mon temps ma brave dame,  on ne travaillait pas comme ça (fou-rires). Mais le passé étant le passé, on oublie ces six mois, c’était un peu comme une période de réserve, un moment où j’ai revu une personne de mon passé et c’était très émouvant.

Aujourd’hui,  la broderie n’attends que moi et moi je n’attends que ça.

je m’attaque au grand ménage dans l’atelier …  je vais faire des découvertes, je le sens.