Est ce qu’il vous est déjà arrivée ….

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de « merdouiller » méchamment un truc que vous aviez envie de faire ?

En rangeant ma pagaille, et en empaquetant soigneusement tout ça, je suis tombée sur un essai que j’avais oublié dans un sac plastique au milieu d’autres laissés pour compte …

Elle ne me plaît pas mais … je ne peux pas m’en débarrasser, je n’arrive pas à la jeter, alors elle va rejoindre les quelques tonnes de ratages cagades ratés tests non concluants qui s’entassent dans un coin.

 

 

Bon elle est pas au top de sa forme, besoin de beaucoup de patience pour arriver au résultat espéré … beaucoup de changement, beaucoup de temps … allez essais non transformés, pour une prochaine peut être.

 

Prenez vous un petit café tandis que je plie délicatement la dame dans un joli papier pour son long voyage maritime.

 

 

Café

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Ah c’est ça le café … ?

Bof …

C’est un peu triste dehors non ?

Je visite mais sans plus ….

Maintenant tu nous remets dans notre maison steutepe ….

Parce seule je n’y arrive pas ….

Flûte ça glisse le marbre ….

Arghhhh on se sent mieux quand même ….


My taylor is not rich

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j’ai débarqué dans son échoppe  avec une tonne de lin uni et à rayures, du tissu  noir et blanc à petit pois, des imprimés gypsy, et des tonnes de dentelles, il est un des nombreux tailleurs du secteurs.

Ils sont deux avec deux machines à coudre et trois surjeteuses, dans 8 m2, et il y a même le salon d’essayage, ou tu t’étouffes dès que tu entres et dans l’arrière boutique je ne sais pas .. peut être leur stock, la table de coupe, à moins qu’il ne taille sur le comptoir. A moins que ce ne soit leur chambre.

Je lui montre ce que je veux, il mesure et il me fait … je dessine mon modèle ou je lui apporte une vieille chemise.

Dans une semaine, j’aurais trois pantalons, quatre chemises, une écharpe tout à fait dans le style montgolfière comme j’en rêve … et que je n’ai jamais eu le temps de me faire.

Et j’aurais quatre housses magnifiques pour mes mannequins de couture, dans un style toute à fait classique et deux autres plus …. gitans dirons nous.

Tout ce que je peux vous dire c’est que mon tailleur n’est pas riche … mais qu’il est riche de quelque chose qu’on ne peut pas lui prendre, son talent.

le porte bobine est une oeuvre d’art.

Et quand je le vois utiliser sa surjeteuse d’un autre temps … et faire des miracles … je me dis que j’ai de la chance.

Pourquoi, parce que en lisant l’étalage de connerie un peu partout, je sais que ce vieil homme a des mains en or, et qu’il m’a montré comment utiliser la surjeteuse … je sais que tous les ors du monde ne me donneront pas l’éclat de son sourire parce que je m’intéressais à son travail.

L’atelier des poupettes

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J’avais quelques belles photos prises dans le Mille Merdiers japonais et …. je ne sais pas comment je me suis débrouillée je les ai perdues, choses qui ne m’arrive jamais ….

Alors j’ai demandé aux poupées MC Do de Pô de me rendre ce service, elles ont accepté de nous offrir le thé au sein de leur atelier couture.

Comment vous ne saviez pas que les poupées cousaient ?

Elles ont toujours cousues, elles ont même des ateliers clandestins … mais chut ne le dîtes à personne ..

Alors bon café à vous …

Et bon week end, et désolée pour les photos, promis j’y retournerais …

Ce que je veux pas oublier

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Bon plus de courgette, je suis consternée … mais je vais vite m’en remettre …

Un vestige du micro potager …. deux piments ….

J’aime ce coin, loin du chic des Mall … et des objets chers mais très tendances.

Les oignons rouges, indispensables… qui trônent bien souvent dans ma cuisine.

Les vélos

Chez les tailleurs, certains sont bordéliques …

Mais font de si belles choses …


Petite halte pour prendre un thé menthe

D’autres tailleurs sont plus ordonnés

Les peilles comme ont dit chez moi, les vêtements d’occasion.


Les pigeons qui sont abreuvés et nourris par des gens qui ont juste assez pour eux.

Le linge qui sèche sur les murs blancs, c’est vendredi jour de lessive, jour de congé.

Les jardins de trottoirs …

Le monsieur qui répare tout et sa pagaille qu’il a rangé depuis le mois dernier.

Et puis où j’habite où j’ai l’impression de toucher le ciel et la mer …
Voilà c’est l’Abu Dhabi que je garderai dans ma mémoire, pas celui des grands couturiers et des grands selliers , ni celui de l’argent qui coule à flot. L’Abu Dhabi que je garderais dans ma mémoire c’est celui des potager sur le trottoir, celui de la vie tranquille de mon district et celui des sourires des messieurs qui travaillent 80 heures par semaine.
Bon week end à vous.