Ma vie est un long fleuve tranquille

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DSC_0372 le matin c’est la chasse aux escargots ….

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DSC_0376 DSC_0378 aux petits trésors …

DSC_0380 DSC_0383 DSC_0385 On n’a pas assez de deux mains …

DSC_0388 DSC_0390 DSC_0391 DSC_0394 DSC_0395 le temps est propice aux gastéropodes ….

DSC_0397 DSC_0400 Jeux d’enfants …

DSC_0420 DSC_0427 DSC_0428 DSC_0434 découverte des arbres, de fleurs, des insectes …

DSC_0442 DSC_0445 DSC_0448 DSC_0455 une chenille, de la mousse ….

DSC_0479 et bien sûr un escargot ….

DSC_0481 et le soir, c’est moins léger, moins inspirant, mais tout aussi fascinant, les élections du maire et des adjoints ….. que de casquettes à gérer, il faut que je mette celle pour broder, celle de Kratrice Rurale, un peu quand même …. quand j’aurais le temps.

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Ma vie est un long fleuve tranquille sur lequel je navigue doucement ….

 

Martisor

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DSC_0983 il y a quelques années, j’aurais brodé en vitesse un martisor rouge et blanc pour le 1er mars, mais ça c’était avant, on vieillit ….. 10 ans maintenant que j’ai découvert cette tradition roumaine grâce à Smaranda, j’ai longtemps fait partie d’un groupe d’art textile  roumain, Peticelul international, et j’en étais très fière et je le suis encore.

Alors en roumain, je vous souhaite

 La Multi Ani pentru tot.

Pour découvrir la légende des martisor c’est ici

Le blog de Smaranda, le petit patch de Smaranda et ses créations de martisors ICI

Merci encore à vous toutes, les peticelul, ce sont vos martisors qui sont ici avec les miens, Anda, Elena, Iuila, Sandra et vous toutes … cette tradition est entrée dans ma famille, comme la Roumanie est entrée dans ma vie, grâce à vous toutes.

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A découvrir aussi ICI, la légende des martisors.

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Les rois …

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DSC_0247 Les reines … et les galettes …

Quand je pense qu’à Brest, les enfants n’ont pas eu de couronne dans les écoles, trop religieux pour la municipalité.  Mais ils ont laissé les galettes ….  Gardez nos couronnes, messieurs, les politiques,  on vous les donne, vous pourrez ainsi vous sacrer en un auto- couronnement « rois des cons » messieurs dames.

Pour plus d’informations ICI sur FR3 Bretagne

Au fait c’est interdit aussi d’apprendre la Marche des Rois ? Parce que bon c’est une des plus anciennes chansons françaises et provençales qu’on se le dise …

Nation, entends tu le grondement qui monte ….

le grondement des tes enfants en colère ….

Collection improbable

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DSC_0083 Kitch et nids à poussière …

DSC_0110 mon premier fut cet oiseau ….

DSC_0127 J’ai un gros faible pour le pingouin …

DSC_0128 DSC_0132 DSC_0137 et l’escargot …

DSC_0155 DSC_0156 le poisson, le bâteau … j’en ai encore quelques uns en réserve, désespoir de mon mari quand j’ai retrouvé le carton où ils étaient enfoui ;-)

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Même un vase double … il parait que c’est Pop Corne Ok, je sors …

DSC_0184Il fait tellement noir dehors que j’ai eu un mal fou pour les photos … les petits riens sont autour de moi et c’est limité. Ces objets d’art populaire datent des années 30, ils furent confectionnés pendant une vingtaine d’années jusqu’à l’avènement du plastique.

Je n’en reviens pas, Ils ont même fait une exposition avec ces objets de 4 sous … c’est cool, je me croyais ringarde d’aimer les choses sans valeur.

Pop’cornes 

Sainte Barbe

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Traditions provençales

 

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« Le pouvoir neuf récupère les symboles existants et les dénature peu à peu, de manière à effacer leur signification originelle. Dans ce cas, ce sont les païens qui ont perdu la bataille, et certains de leurs icônes ont été « détournées » par la religion victorieuse. Le trident de Jupiter est devenu la fourche du diable, le chapeau conique du sage celui des sorcières et le pentacle de Vénus un symbole satanique. »
(Dan Brown / né en 1964 / Da Vinci Code / 2004)

 

X, le 11 octobre 1914

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« Ma chère Augusta, mes chers parents

Me voici, déjà depuis plus de deux mois que je me suis éloigné de vous, j’espère bien que lorsque j’en aurai encore passé deux de plus et bien je serais parmi vous.

Je vous ai écrit hier quatre mots, je n’avais pas le temps de vous en dire plus long, aujourd’hui Dimanche, j’en profite pour vous en dire davantage. Ma chère Augusta, je te dirais que ce matin, je suis allé à la messe à 9h00, si tu voyais comme l’église est belle, on a chanté accompagné d’un orgue dans le genre de celui de Quissac plusieurs cantiques, le prêtre a prêché, mais je n’ai pas compris ce qu’il disait. L’église était comble de monde.

Nous sommes très bien logés, nous sommes dans une école de soeurs, couchés sur de la paille, nous avons la cuisine dans la cour de l’école. Les soeurs ont transformé une grande salle en salle d’hôpital pour soigner les malade, au moment même où je commence ma lettre, je viens de voir un blessé qu ‘on porte à l’hôpital et qui a reçu une balle dans la jambe.

Nous avons un très bon climat, le matin, il y a de la gelée blanche, mais dans la journée, il fait un soleil magnifique.

Il y a beaucoup d’usines dans le pays où je suis, des filatures, des usines métallurgiques, des usines de draps et enfin il y a un peu de tout.

Je me porte toujours bien et je pense qu’il en est de même pour vous tous. Ma chère Augusta ne te fais pas de mauvais sang. Je ne risque absolument rien, regarde depuis que nous sommes partis, nous n’avons pas (illisible) seulement un blessé, tu vois alors que l’on ne risque rien. Soignez vous tous et principalement toi ma chère Augusta que tu dois avoir besoin de beaucoup de soins maintenant que tu es délivrée. Je n’ai encore rien reçu sauf une carte la semaine dernière datée du 16 août et il me tarde de savoir si tu es rétablie, ou si encore, il n’y a rien de nouveau.  Si toutefois, tu voulais que ta lettre arrive plus tôt pour me renseigner de ton état en bien, tu me feras recommander ta lettre. A l’avenir, tu mettras cette nouvelle adresse :

2ème d’artillerie de montagne, 42ème batterie de réserve – 15 ème corps d’armée.

Je ne sais pas ce que veut dire, il y en a qui reçoive du courrier, et moi je n’ai rien reçu.

En ce moment, je suis au café en train de boire un verre de Pernod, depuis 2 mois je n’avais pas bu une goutte d’absinthe, je termine ma lettre tranquillement. Je ne gribouille pas aujourd’hui avec mon crayon, un papier que vous ne pourrez pas lire quand il arrivera.

Ma chère, ton oncle Pierre m’avait envoyé une carte datée du 12 août, je l’ai reçu en même temps que la tienne, il me disait de lui faire savoir de mes nouvelles, le lendemain, je lui ai envoyé une carte lui en donnant. Il arrive souvent que je dise à un camarade de lit qui est de Bessèges, tu vois mon cher, nos femmes, nos parents, se font du mauvais sang pour nous et nous nous sommes contents comme tout, alors ma chère Augusta, tu n’as aucun souci à te faire. Aujourd’hui dimanche, j’ai acheté une moitié de pain frais pour dîner, nous avions un beau morceau de viande cuit à l’étouffé et quelques pommes de terre cuites dans le jus, une salade juste avant, nous avions eut une bonne soupe enfin tu vois que nous ne sommes pas bien malheureux.

Je suis resté quelques jours, avec mes reins qui me faisaient mal mais voilà que maintenant ça va mieux. Le lit n’est pas aussi souple qu’à la maison, mais que veux tu ma chère Augusta, il faut se contenter du peu de paille que nous avons et quelquefois nous nous contentons simplement du toît qui nous abrite, pour le moment nous n’avons couché dehors qu’une seule fois.

Je ne vois pas d’autres choses à vous dire pour le moment.

Si vous avez eut le bonheur d’avoir sauvé la petite chienne que mon père l’amène un peu à la chasse.

Bien des amitiés aux parents et amis, une grosse caresse à Suzette (Suzette était la cousine germaine de ma grand mère, du même âge qu’elle) et à sa maman. Un gros baiser à mon père et à ma mère et à tes parents . A toi ma chère Augusta, reçois les meilleures caresses de ton mari.

Ma petite Mimi
Et bien ma petite Mimi, il me semble que tu sois languis de voir ton papa chéri et bien, il viendra te voir bientôt et je pense qu’il te trouvera sage et gentille pour tout le monde. Reçois ma petite chérie les meilleures caresse de ton papa.

Louis. »

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Je n’ai pas reçu grand chose de mes arrières grand parents, un ou deux lettres, quelques photos, un buffet qui trône dans mon salon dans lequel se trouve un service à café sans tasse ni sous tasse,  un bougeoir confectionné par grand père Louis dans les tranchées avec un morceau de grenade  mais ce sont les plus grands trésors du monde, celui de la mémoire.

 

 

Edito : Nous fêterons le centenaire de l’armistice demain, nous serons le 11 novembre 1918, mon père a rejoint ses ancêtres, il a sa fille médecin militaire auprès de lui. je regarde les photos . Ma grand mère Fernande dit Mimi est la petite fille sur la photo, Mémé Augusta vient d’accoucher, ma grand tante Pierrette est née en septembre 1914, et est un magnifique bébé on voit les traits tirés et l’inquiétude sur le visage d’Augusta. Grand-père Louis est revenu, il a connu mon père, qui l’a fait devenir chèvre pendant la deuxième guerre mondiale, mais c’est une autre histoire.   L’important pour tous les membres de ma famille, c’est notre famille, notre lit, nos chiens et les petits riens de la vie, des valeurs transmises de génération en génération. J’aime lire cette lettre,  je la lis et relis, il est au front, il ne veut pas inquiéter, mais il est quand même inquiétant. Je veux que personne n’oublie.

14 juillet 2013

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Quand le jardin se met au diapason ….

Récemment mis à jour2 Récemment mis à jour3

« Le nationalisme, c’est un patriotisme qui a perdu sa noblesse. »

Albert Schweitzer

Parce que nous n’avons pas eu le temps d’allumer des lampions …. ce n’est que partie remise, à l’année prochaine.

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Happy Bastille Day, j’adore cette expression de nos confrères d’Outre Atlantique …

Bon dimanche à vous tous.

Vide Grenier

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Les premiers « vide grenier » arrivent avec les beaux jours, hier deux pour le même prix, des trésors bien sûr ramenés en secret que vous découvrirez sur la Bastidane, dès que le jour poindra son nez et un moment doux, calme, chaud et serein, j’aime les vide greniers.

DSC_0165 DSC_0164 Les exposants adorables …. des prix mini mini ….

DSC_0162 DSC_0161 DSC_0160 DSC_0159 DSC_0158 DSC_0157 DSC_0156 DSC_0154 DSC_0153 DSC_0152 DSC_0151 Titine 5ème du nom qui fait sa fière aux côtés d’une Morgan.

DSC_0149 DSC_0148 DSC_0147 DSC_0145 Les maisons qui nous font croire que nous sommes toujours en vacances …

DSC_0144 Des boutis bien neuf …

DSC_0142 DSC_0140 DSC_0139 DSC_0137 DSC_0136 Un jupon ancien ..

DSC_0135 DSC_0133 DSC_0132 DSC_0129 la crocheteuse ;-)

DSC_0128 le banquier …

DSC_0126 DSC_0125 et bien sûr une machine à coudreDSC_0124

J’ai fait la femme sandwich, j’ai parlé à tous des « Aigu’illes en Luberon », j’ai recruté pour les puces des couturières de Saint Martin et j’ai aimé cette journée douce.

Bonne semaine à vous.