S’échapper pour quelques heures, pas forcément gaies, juste par obligation … et …. attendre, attendre à regardant ce qui m’entoure, profitez de ces lieux que j’ai tant aimé, de ces lieux que j’ai eu la chance de m’approprier pendant tant d’années … penser au Cabanon de Murielle perché dans la colline et se souvenir qu’un jour on a été une cabanonnière.
Regarder les barcasses et les pointus et sourire de leur nom, le même nom que celui de mon père « l’Amitié » …
souffler un instant …
Rire des goélands argentés souverain sur leur trône.
et se baigner de ce bleu inimitable qui a tant fait rêver les peintres varois …
le cliché méditerranée par excellence, mais comment ne pas s’en mettre plein les yeux …
la mer me manque c’est une évidence ….
La route du sel est encore fermée … on entrevoit les marais salants et j’entrevois mes souvenirs …
Respirer doucement, de peur que les touristes n’affluent et se dire que pendant ce court laps de temps … la Madrague m’appartient.
Et se dire encore une fois qu’on a de la chance d’habiter un tel endroit, on viendra plus souvent le rejoindre à son travail.