Solstice

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L’hiver est bien là, c’était magique hier matin de rouler dans la campagne gelée, quasi féérique. Mais pas trop l’esprit à prendre des photos, même pas pensé à prendre mon appareil, test PCR positif, ils ont dit, les deux antigéniques l’étaient également donc pas de surprise. Alors on va positiver, c’est la seule chose à se dire. Les fêtes de Noël vont être un peu bousculées, mais on  sait s’adapter dans cette famille, n’a-t’on pas déjà installé un sapin, une crêche et des illuminations en plein mois d’avril. Papa avait raté Noël en  étant en mer, Noël est revenu pour son retour. N’a-t’on pas déjà fait un mariage par téléphone cellulaire, une famille entière écoutant les mariés se dirent oui à 4h00 du matin, décalage horaire obligeant, n’a-t’on pas déjà fait de la surveillance scolaire par skype ? On est une famille de ressources et nous nous adaptons à chaque situation.

Je suis bien entourée, ma famille, et mon travail qui prend de mes nouvelles, et c’est chouette.

Je sais où il m’a attrapé et ce n’est à la maison, ni au supermarché. Alors quand j’y retournerai je redoublerai de vigilance et je ne me ferais pas avoir deux fois.. J’ai plus tendance à écouter les 45 médecins épidémio avec lesquels je travaillais l’année dernière et donc certains sont des amis de mon mari que les référentes de ci ou delà. Et je peux vous assurer que j’arrête le café dit elle en souriant.

Au retour le jardin était figé et c’était magnifique, un peu comme si la fée hiver avait étendu sa main sur toute la nature. J’ai aimé. Mon mari a rajouté des graines et des boules de graisse aux oiseaux, j’ai brisé la glace du bassin.

Je vous laisse, demain est un autre jour. Mais vous le savez bien. Bonne journée du solstice d’hiver à vous. Et bon anniversaire à une jeune femme qui se reconnaîtra.

 

 

 

Un lundi comme un dimanche

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Vivre en décalé, c’est vivre des lundis comme des dimanches et j’aime ça, sous le regard de Dana, sale de faire la folle dans le champ avec les chevaux.  Elle ne me quitte pas depuis que Moïra s’en est allée au paradis des chiens dans sa seizième année. La journée s’est déroulée dans la douceur et le calme, les fleurs d’hiver prennent peu à peu leur place en s’illuminant au soleil. Elles serviront de base à la décoration des fêtes. Elle s’amoncèlent dans la maison, attendant leur place définitive.

Et un puis un chou, un chou très bête, bête comme chou ne dit on pas. Mais l’eau dans lequel il a bouilli est devenue de tel rose, que même cuit, sa couleur était merveilleuse.  Je crois que je m’essayerai bien à la teinture. C’est doux le chou rouge, et farci ça n’a pas le même goût que le chou vert. J’ai aimé ce goût qui ressemble à la cuisine des pays de l’Est.

J’ai enfin terminé mes étoiles, il était temps, vous devez vous dire. Quoi elle a fait des étoiles sans broderie ? …. Ben oui aucune broderie, mais des granny ….. OUI… des granny pour les sublimes sapins de Noël dont Cécile Balladino. La célèbre Eclectic Gipsy a lancé le projet dans sa jolie ville normande et c’est magnifique, toutes ses dames qui ont oeuvré du monde entier (pas moins de 1200 carrés), les dames de la ville qui ont monté les carrés, les services de la municipalité qui ont construit les structures. Hâte de voir tout ça terminé pour les fêtes.

Si vous avez envie de les voir, je vous laisse les découvrir sur l’Instagram de Cécile 

Mais que c’est bon de ne pas regarder que son nombril … vraiment.

 

J’en vois qui ricanent, mouahahaha la Bastidane et des grannies. Il n’y a pas que la broderie dans la vie …. et oui, je commence à m’essayer à des techniques dont vous ne pouvez même pas imaginer qu’elles m’intéresseraient. Je vous raconterai tout ça au fil des jours. Et puis les granny je les ai récupérés sur un viel ouvrage, faut pas rêver non plus, j’ai une légende à entretenir moâ …. allez je vous souhaite une belle soirée, demain est un autre jour. Bonne nuit everybody.

 








Philtre de Noël, d’amour et d’autres

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Morgan a mis sa casquette de sorcier pour préparer des philtres de Noël,  j’aime quand il fait ça,  la liqueur de verveine macère déjà depuis quelques semaines, c’est au tour de la sauge. Pourquoi meurt-il l’homme qui a de la sauge dans son jardin ou qui a de la sauge dans son jardin n’a pas besoin de médecin, deux vieux adages qui portent à sourire, mais la sauge officinale est un remède quasiment universel.  C’est un plante extraordinaire, mais vous le savez déjà. La cuisine s’est transformée l’espace d’un samedi matin en un bien jolie herboristerie. Le soleil jouait dans les bocaux, et c’était magique. Il a également ramassé la fée verte, l’absinthe pour faire le vin des poètes, il faut de l’angélique et j’irai la ramasser au dernier moment, il faut que je monte dans le Luberon, cueillir des baies de genièvre. Les bocaux ont été fermés et tout part en macération, pour pouvoir au moins profiter du vin de sauge pour Noël, la liqueur se sera pour plus tard. Hâte de filtrer tout ça et de mettre dans de jolies bouteilles avec de belles étiquettes. Mes bougies de l’avent sont sous cloche, aujourd’hui on allumera la troisième, elles brillent dans les verres étoilés. C’est vrai que je publie peu, mais la vie continue sans internet, on cuisine, on fait des sablés, on jardine, on s’amuse, on rit,  on vit tout simplement.

Les recettes sont partout sur le net. Et puis ça sentait si bon dans la cuisine, toutes ces herbes. Aujourd’hui je pense qu’un roti de porc au lait et à la sauge, sera bienvenue à moins qu’au dernier moment on ne change d’avis. J’ai commencé à acheter des plantes pour décorer la maison pour les fêtes, Noël sera comme d’habitude assez « elfique » et vert bien sûr.

Je vous souhaite un beau dimanche, doux et calme à la fois, un dimanche à préparer les fêtes qui arrivent à grand pas.

Let it Snow

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Un matin banal où on se dit qu’il faut accompagner une des demoiselles prendre le car scolaire, pendant que l’autre demoiselle part avec  sa voiture pour passer un partiel sur Aix en Provence, une journée qui devait s’annoncer normale, mais c’est sans compter sur les caprices du temps.

Le réveil vers 5 heures dans un silence assourdissant, tout est blanc, lourd, le temps arrêté. Les flocons sont énormes, mon  ainée s’en va dans le sillage de son père qui va la guider voiture en tête jusqu’à Aix en Provence, lui continuera sur Marseille. Ils partent bien avant le lever du jour. Je stresse jusqu’au message qui me dira « bien arrivé » . 7 heures, il nous faut 20 minutes pour faire 1 km, on attend un bus scolaire qui ne passera pas. Le jour se lève, la neige gèle, j’essaye de remonter à la maison, je glisse, je fais du surplace, la voiture se met en travers, ça ne m’était jamais arrivée, après quelques sueurs froides, je sors ma voiture de la plaque de glace en faisant demi tour dans un champ voisin, numéro 2 repart à pied, seule dans le blanc de la campagne,  en espérant que le car de 8 heures sera à l’arrêt. Le bus passe, elle m’envoie un petit mot pour me rassurer et moi j’attends dans mon jardin, je m’occupe des animaux, et je scrute le monde qui s’est arrêté. Un semblant de dégel s’amorce. Vers 9 heures, le temps se radoucit.  Enfin, je pars travailler. Finalement je n’ai eu qu’une heure de retard.

Ma fille en rentrant le soir m’a dit, Maman, j’ai l’impression que la journée a été d’une longueur féérique, j’ai une l’impression d’avoir vécu plusieurs vies dans la même journée. Oui moi aussi.

Je crois que je préfère affronter des tempêtes de sable que de la neige. Cette nuit, le Mistral s’est mis à souffler dans des hurlements lugubres. Il souffle dans les arbres nus.  En écrivant tout ça ce matin, je l’écoute s’infiltrer partout où il trouve un passage, il fait froid. En Provence, tout est extrême, le vent, les orages, la neige, la chaleur. C’est pour ça que j’aime y vivre. Tout est extrême comme mon caractère.

Aujourd’hui est un jour de repos, je vais allumer poêle et cheminée. Des étoiles à terminer m’attendent dans l’atelier, et je fais bien attention de ne pas confondre étoiles et flocons de neige, certains néophytes le font pour Noël et c’est dommage, malgré la magie d’un flocon, il ne peut briller de cette lumière douce qui fait que Noël est une fête. Et puis tu imagines si les Rois Mages avaient suivi un flocon de neige, ils seraient arrivés au Pôle Nord et pas  en Palestine, imagine un peu le désastre diplomatique et en plus ils seraient morts gelés les pauvres. Mes étoiles lundi, partiront vers de lointaines contrées (bien loin de ma Provence, mais pas si loin que ça quand même) je vous les montrerais une fois terminées.

Bon week end, à demain peut être ou à lundi, ou mardi qui sait … à bientôt.

hep je vous entends là, oui ….. je vous entends fredonner  Dean Martin ….

Oh, The weather outside is frightful
But the fire is so delightful
And since we’ve no place to go
Let it snow, let it snow, let it snow

 

I am back et j’espère pour de bon.

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J’ai un peu délaissé « mes petits riens » en écrivant quelques mots sur Facebook et Instagram, vraiment quelques mots et tout juste de quoi dire à mon monde que j’étais encore vivante, j’avais abandonné ce refuge tant aimé qu’est mon blog. Ce matin du 20 novembre,  j’étais inspirée :-) certainement au point de me faire piquer mes mots par une dame qui devait ressentir la même chose que moi, j’avoue avoir un peu de mal avec les personnes « non inspirées » et surtout « sans grande personnalité » qui accepte bien volontiers des compliments du genre « que ton texte est beau » sans démentir en aucune sorte.

Je disais donc, que j’avais écris ce petit texte, que je pense toujours :

 

 

« En me faisant oublier du monde, parce que j’en ai envie et par la force des choses, le monde m’oublie, il me permet de m’enfuir à tire d’ailes loin des réseaux sociaux, loin de leurs vies, loin de leurs préoccupations. Je file, je m’éloigne, je disparais petit à petit, peut être pour m’ouvrir à d’autres lieux, d’autres projets, d’autres lumières, dans tous les cas je l’espère.
Le jour se lève, je prends un café, j’allume une cigarette … je regarde au travers de mon écran le monde qui s’agite autour de moi, tout ce qui faisait mon monde d’avant me semble dérisoire, insipide, réchauffé, tout me semble avoir vieilli, être dépassé. Je lâche prise.
Bonne journée le monde.
« Se connaître soi-même, c’est s’oublier. S’oublier soi-même, c’est s’ouvrir à toutes choses. Dôgen »
Je me suis faite oublier du monde, car j’ai repris un travail contre monnaie sonnante et trébuchante, un travail qui me touche malgré tout et qui devient au fil des jours plus important.  Depuis quelques mois déjà en plus de mon travail, je fais du bénévolat pour une oeuvre caritative et vous ne pouvez même pas imaginer comme c’est bon de penser à autre chose que son petit nombril, et de pouvoir se recentrer sur l’essentiel.
Ce matin, le jardin est un peu à l’abandon, le gel a fini de figer les dernières fleurs, il fait très froid, mais le ciel est bleu comme jamais. Cette nuit, le Mistral ou la Tramontane hurlait des sons lugubres, on se croyait dans les hauts de hurlevent.
J’ai allumé un feu dans l’atelier, j’essaye de coudre des étoiles de Noël, ce n’est pas encore ça, mais ça va viendre. J’écoute comme toujours mes vieux vynils
Les plantes ont été rentrées et mon atelier se donne des airs de forêt vierge.
D’ailleurs en parlant de forêt vierge, un bébé chat est arrivé, par hasard et sans qu’on le veuille, petite Tara a été nourri au biberon depuis plus d’un mois, elle commence à vivre une vie normale de bébé chat et surtout de prendre les plantes vertes pour des arbres, elle a une vie intérieure intense et joue et vit du matin au soir des aventures délirantes . Je n’ai que des chats, quelqu’un m’a dit un jour, les chattes sont plus calmes, plus calines, plus douces …… euhhhhhh ce petit chat est un diablotin.
Les Amarylis ont fleuri, le soleil joue avec les légumes sur la table, cet après midi je passe chez le fleuriste, et je ferai un bouquet de fleurs pour le plaisir, je continue à courir les brocantes pour chiner de vieux bocaux pour ma future cuisine.
J’espère que vous serez heureux de me lire, je suis heureuse de revenir parmi vous. J’ai pris un peu de temps pour relire mes petits riens depuis plus de 10 ans, j’étais quand même sacrément en avance sur mon temps et ça me fait sourire.
Bon week end à tous, et peut être à lundi ou mardi, ou dimanche qui sait ?



C’est encore un peu l’été

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Partout sur les blogs, sur Instagram ou sur Facebook, je vois les couleurs d’Automne qui prédominent, dans le Luberon, l’été joue un peu les prolongations, on voit à peine les feuilles des arbres se colorer de jaune, d’un peu de roux, seules les vignes sont en avance. Les fleurs sont encore au jardin, elles éclatent en tâche colorées au milieu du vert. J’ai pris le temps de m’y attarder. Les oliviers se détachent dans le bleu immense des ciels qui n’existent que chez nous. Tout est paisible, tout est calme rien ne semble pertuber l’avancée du temps et pourtant, cet automne est mélancolique, je suis tellement triste de voir les anciens de mon village s’en aller, j’ai perdu un grand ami, Guy, qui m’apprenait les herbes des montagnes pour mes potions de sorcière et un grand sage César. Immuablement la grande horloge s’étire nous rappelant que nous ne sommes que de passage ici, et ça remet les idées en place, et relativiser sur énormément de chose.  Deviendrais-je sage moi aussi ?

Je m’adapte un peu plus chaque jour à mon nouveau travail. Je prends le rythme et bientôt je pourrais rebroder. Les idées foisonnent dans ma tête et mes cahiers. Je suis sûre que bientôt elles surgiront sur ma toile. En attendant je vaque à mes occupations, jardin, cuisine, linge et j’aime ça. Repasser pour les miens, le linge qui fleure bon la lessive, cuisiner des recettes ancestrales et élaborées, biscuits et gâteaux et entretenir mes plantes qui vont prendre leur quartier d’hiver. L’atelier va ressembler à une serre.

J’ai ramassé les fleurs du jardin, j’ai fait un bouquet avec, c’est rare quand ça m’arrive, mais là j’avais besoin de garder un peu leur lumière. Bonne semaine à vous, je vais essayez de continuer, car les petits riens c’est un peu pour vous, mais aussi beaucoup pour moi.


Clichés d’Automne, il semble bien là

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La vie est comme papillon, éphémère, les papillons volètent dans le levant, les derniers peut être d’un été qui s’est enfuit à tire d’ailes. L’automne est là, il est bien là, prémices d’un hiver qui ne sera pas simple. Tout annonce la fin d’un saison, les marrons s’éclatent au sol ou sur le vieux banc, les  cynorhodons rougissent, les figues deviennent noires, j’en ferai une tarte, des raisins oubliés se sèchent doucement, les courges attendent sagement qu’ Halloween frappe à ma porte. Vous savez cette fameuse nuit ou la frontière  entre le monde des morts et le monde des vivants n’existe plus, si c’était la nuit du 31 octobre, je dirai à mon père qu’il avait raison et que j’aurai du l’écouter, mais c’est un peu tard, c’est même trop tard.

Monsieur s’occupe des animaux et du jardin, c’est lui qui est de toutes les corvées (poubelles et autres tontes et ramassage de feuilles mortes)  Il a rentré les tortues qui commencent à hiberner, demain un épisode cévenol est annoncé, des trombes d’eaux doivent tomber. On anticipe. Il anticipe …   J’ai cuisiné.

Le matin, les ciels deviennent flamboyants en attendant la tempête, j’aime m’y attarder et regarder les oiseaux noirs se presser. Corneilles, Corbeaux, Choucas et Etourneaux qui filent d’un champ à l’autre, je regarde les nuages qui s’étirent, le soleil essaye de percer, mais en vain. C’est beau et apaisant. Dans la voiture, j’écoute le partisan de Léonard Cohen, je suis heureuse de vivre dans un pays où je n’ai pas peur, je fredonne.

Mon nouveau travail me plaît, il demande une immense compassion et fait réfléchir à ce que nous sommes vraiment, nous sommes juste de passage. Tout simplement de passage, alors les egos, les crises de « tout tourne autour de moi et mon nombril » me font sourire.

Je suis en train de changer, et je le sens au fond de moi, bien peu de choses me touchent, les états d’âmes des uns et des autres, leurs envies, leur mécontentement permanent je m’en contre-fous. Vais je enfin devenir sage ? Je voudrais tant vieillir en étant heureuse de ce que j’ai, vieillir auprès des miens.

Que Prosper me préserve de devenir une vieille teigne.

PS : Un petit rien qui m’enchante, le yucca qui n’avait jamais fleuri a une hampe de fleurs en bouton.

Je suis moins heureuse de voir que les Datura sauvages envahissent les champs.

 

 

 

Vide grenier ou un instant de poésie

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C’est à l’ombre du château que le vide grenier s’est installé. J’aime m’y perdre doucement, chaque objet raconte sa propre histoire.  Ancien temps ou bien plus récent, sous les ramures des platanes centenaires, mon imagination galope. Un papillon, maître dans l’art du camouflage s’est posé sur ma future théière comme un signe, il me la fallait, comme si je n’avais pas de théière, mais celle là était particulière, elle m’a été désignée par un papillon. J’y ai vu des dames d’antan, des masques africains dont on m’a raconté l’ histoire, savez vous que l’ébène survit à toutes les inondations, une poupée à la coiffure un peu punk, un petite se sentant l’âme d’un styliste certainement, des livres et des livres (oui, j’ai craqué pour la vie de Frida et celle de Liane de Pougy)  ….

Je suis revenue, les bras chargée de trésors infimes, une robe de mariée des années 50, avec son voile et sa couronne, qui attend sagement dans la corbeille à linge, une nouvelle jeunesse, elle va à Pauline, c’était amusant de la voir mettre de côté son jean et son pull immense, pour se glisser dans la peau d’un mannequin  de chez Dior, le newlook lui va bien, j’ai ramené également, un jeté de lit au crochet en coton blanc (encoooooore), bordés des fameux zigouigouis que je n’arrive jamais à faire,  il fera une très belle nappe quand il sera lavé. J’ai, dans mon inventaire à la Prévert, ramené un icône plus ou moins russe, mais très orthodoxe, qui vient de Gethsémani , lieu sacré chrétien de Jérusalem, rien que le nom me fait rêver. Elle vient du Mont des Oliviers. En discutant avec une exposante,  j’ai su qu’elle était bretonne et sachant que mon mari l’était lui aussi, m’a offert un joli pichet Henriot, qui servira pour le cidre. J’ai flané tranquillement, me disant que le passé, il faut s’en souvenir, le conserver, le préserver, car un grand sage me disait qu’on ne bâtit rien sur des ruines.

Comme c’était mon week end,  le celte avait préparé des galettes, je n’ai eu qu’à mettre les pieds sous la table … (il faut le dire, le galetier pèse un âne mort, je préfère que ce soit lui qui s’en serve). Un dimanche de petits riens parfait pour reprendre le blog.