Je me la pète un peu parce qu’on n’a qu’un olivier, et je n’ai même pas ramassé les olives, mais je suis allée au moulin à huile, avec ma petite cagette d’olives. On a attendu, notre tour, pour la pesée, et bien il y en avait assez pour une bouteille. C’est un endroit de rêve des oliviers à perte de vue et le Luberon derrière, c’est un lieu féérique et magique hors du temps, et je suis repartie toute fière avec ma bouteille, ben oui, cet arbre que ma soeur avait planté il y a presque quarante ans a donné pour la première fois de sa vie une bouteille d’huile (parce qu’avant personne ne les ramassait, pas les bouteilles, les olives) alors prévisions sur le calendrier des plantations, une douzaine d’oliviers.
Porter les olives