Au Moulin

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Je me la pète un peu parce qu’on n’a qu’un olivier, et je n’ai même pas ramassé les olives, mais je suis allée au moulin à huile, avec ma petite cagette d’olives. On a attendu, notre tour, pour la pesée, et bien il y en avait assez pour une bouteille. C’est un endroit de rêve des oliviers à perte de vue et le Luberon derrière, c’est un lieu féérique et magique hors du temps, et je suis repartie toute fière avec ma bouteille, ben oui, cet arbre que ma soeur avait planté il y a presque quarante ans a donné pour la première fois de sa vie une bouteille d’huile (parce qu’avant personne ne les ramassait, pas les bouteilles, les olives) alors prévisions sur le calendrier des plantations, une douzaine d’oliviers.

Porter les olives

Givré

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Les petits sapins du Noël de l’année dernière sont tout blanc, il va falloir que j’aille les décorer. Cette année, il est un peu plus conséquent, il attends dans son pot sur la terrasse, le moment d’entrer dans la maison, quand j’aurai fait un peu,  beaucoup de ménage. Ensuite après les fêtes, il ira rejoindre les autres, c’est mon petit coin de montagne à côté de la cabane dans le jardin,  ce matin la campagne est blanche, il faisait -7 °C vers 7h30, on n’a pas l’habitude nous. Respirer le matin, l’air froid et se promener c’est comme aérer les neurones qui toute la semaine ont été encombrés de pensées négatives, d’égo surdimensionnés et de rage incontrolée, aujourd’hui c’est « béton » dès que l’eau aura dégelée, bâtir n’est pas de tout repos, mais l’essentiel c’est de le faire ensemble. Tiens il faut que j’aille nourrir les oiseaux du ciel, dégeler le bassin pour qu’ils puissent boire et les poissons respirer.

On ne détruit jamais les rêves d’enfants

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Elles m’attendrissent, fragiles et désuètes, douces et délicates, elles sont les poupées d’antan  de matières fragiles, elles sont bien souvent centenaires, elles m’émeuvent, elles sont mes amies depuis plus de quarante ans, certaines sont rentrées avec moi à la maison rejoindre la cohorte de celles qui doivent être restaurées, d’autres sont restées dans le domaine du rêve, elles sont bien plus vieilles encore que le siècle dernier.

Personne n’arrivera à tuer la petite fille qui est en moi.

Un merveilleux moment passé lors du salon de la poupée de Flassans.