Remplir la remise ….
Les petits cailloux s’envolent ….
Petit coin à installer pour moi …..
Remplir la remise ….
Les petits cailloux s’envolent ….
Petit coin à installer pour moi …..
Sur le chemin, entre Belle Etoile et les Léonides, j’y croise des tonnes de limaçons que les orages n’ont pu décrocher de leur perchoir … Ultra bucoliques les petits riens, je n’ai rien d’intéressant pour l’instant … je retourne à mes graviers, à mes cartons, à mes livres et à emménager mon antre pour l’hiver. Belle Journée à vous.
A oui j’oubliais …. on y croise aussi des papillons ….
Joli mon tas de gravier non ? Juste 7,5 tonnes.
A demain, si Monsieur Orange a réussi à me connecter …..
Il faudrait que je pense à ressortir mes cartes ;-) Il y a peut être un créneau.
Porte ouverte à mon imagination, en pleine campagne une boite aux lettres et le début d’un roman fantastique non ?
J’aime retrouver au fond d’un carton, des textiles oubliés, celui ci me rappelle les messieurs indiens que j’ai cotoyé pendant trois ans, Monsieur Anil qui m’expliquait qu’en Inde, la pauvreté est telle, qu’il est obligé d’acheter à crédit un crayon, un cahier, un tee shirt. Et je le vois sourire de ses dents éclatantes, éclater de rire en voyant mes filles faire des bétises, je le vois hurler de bonheur car l’Inde est championne de cricket, je l’entends parler indien au téléphone et j’écoute les doux sons que je ne comprendrais jamais, je le regarde lire son journal, une si belle typographie qu’elles sont pour moi des oeuvres d’arts.
Je vois Monsieur Alan, passer le balai dans le couloir immense en marbre blanc, je le vois prendre son petit déjeuner, le plier dans un serviette de papier, pour plus tard, me disait il, je le vois nourrir les tortues en éclatant de rire, je le vois emporter comme un trésor immense, le petit oiseau mécanique pour son fils, les ciseaux cigognes en argent pour sa femme, je l’entends me parler de son enfant qui a deux ans et qu’il n’a pas vu depuis 18 mois. Je l’écoute chanter.
Je vois Monsieur Harris, préparer le mariage de sa soeur, avoir peur du chien, et m’interdire de sortir en chemise, parce qu’il fait terriblement froid, un petit 20°C d’hiver. Et ils me manquent tant, chacun à leur manière, leur souvenir n’arrive pas s’estomper dans ma mémoire. Ils sont si présents que j’ai l’impression que je vais les voir à chaque instant. Ils étaient ma famille durant cette parenthèse qui a duré des mois.
L’un était hindouhiste, l’autre était chrétien, le troisième était mulsuman, et que se soit L’Eid, Noël ou Divali, nous fétions tous tous ensemble et c’est pour cela que lorsque je touche ce bout de tissu, brodé souvent maladroitement un immense sentiment m’assaille, la nostalgie, le manque, la tristesse, et la tendresse … je ne sais plus … peut être un jour … Inch Allah.
Et je serre très fort bébé Dieu contre moi.
Et ce matin, dans la nouvelle maison, j’ai fait brûler de l’encens … du vrai ….
Le spigaou est la hantise de tous propriétaires d’un chien, et il faut l’avouer, la poule aux oeufs d’or de chaque vétérinaire du Sud de la France. Cette sombre saloperie, s’accroche dans les poils de chiens et grimpe, grimpe, jusqu’à un orifice, narines, yeux, oreilles, dernière intervention chez nous, sous l’oeil pour un des chiens de ma mère, sinon les oreilles sont un grand classique. Une grande prédilection pour les chiens à poils longs. A vérifier à chaque fois que votre chien s’est roulé dans l’herbe.
En moyenne entre 90 et 160 euros l’intervention chez le véto, on dit même que par chez nous, un des vétérinaires aurait appelé sa maison « le Spigaou » ….
Il y a de bons côtés aux spigaou quand j’étais gamine, on jouait à la course de spigaou, on mettait un spigaou au bas de nos pulls et c’était le premier spigaou arrivé à l’épaule qui avait gagné ;-) ….
Si vous le cherchez sur le net, on l’appelle en français un épillet ou un voyageur … chez nous ça peut s’orthographier « espigaou » …
La Provence sans spigaou c’est comme la Provence sans cigale, d’ailleurs aujourd’hui elles s’en donnent à coeur joie.
Belle journée à vous.
Quand le jardin se met au diapason ….
Parce que nous n’avons pas eu le temps d’allumer des lampions …. ce n’est que partie remise, à l’année prochaine.
Happy Bastille Day, j’adore cette expression de nos confrères d’Outre Atlantique …
Bon dimanche à vous tous.
C’est mon moment préféré, tous dorment et je suis seule dans les ruelles, le soleil vient à peine de poindre son bout de nez et on est bien, un peu de fraicheur avant la canicule qui nous attend.
C’est une curieuse qui m’accompagne chaque matin, je sais les petits riens ne sont pas très intéressants en ce moment mais tant que je transvaserais ma pagaille d’une maison à l’autre, ça risque d’être le cas, si vous avez un peu de patience ?
Lorsque j’étais petite et je sillonnais à toute vitesse et à vélo, les ruelles, au grand désespoir des habitants, je m’arrêtais toujours devant cette fenêtre, ça me faisait rêver, une fenêtre en trompe l’oeil fermée pour l’éternité, et maintenant je me dis que si la maison m’avait appartenue, je l’aurais peinte ouverte cette fenêtre, les fenêtres fermées cachent trop souvent des secrets.
Typically french, la boite de la poste …
Le Mussy et la « charrette » de Michèle, immuable, Michèle, tu peux venir boire un café si tu veux, c’est encore le chantier mais la cafetière est à poste.
Puis quelques mètres plus loin, les Prés et leur lot de végétaux … qui finiront peut être un jour, croqués sur un ouvrage.
J’aime celle ci, on dirait qu’au coeur du liseron vit une fée ….