Les pancakes selon Zaza

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Quand la nostalgie d’un pays fortement anglo saxon, se fait ressentir les pancakes …

250 grammes de farine
2 oeufs
40 cl de lait entier
1 sachet de levure chimique
2 sachets de sucre vanillé
1 pincée de sel

 

Vous pouvez rajouter du sucre mais avec la confiture et le Nutella ça fait beaucoup … ca c’est ma recette et il y en beaucoup sur le net, à vous d’améliorer la vôtre.

Mélanger la farine et la levure, puis le sucre vanillé et le sel

Rajouter les oeufs et le lait

Faire chauffer sa crêpière, graisser avec du sopalin trempé dans l’huile entre chaque pancake.

Déposer un demi louche de préparation, regarder, quand la pâte fait des bulles, retourner le pan cake et faire cuire une à deux minutes l’autre face.

Et c’est parti, servir chaud.

avec un multitude de confitures et gelées, miel, lemon curd, crême de marron, confiture de lait, gelée de pommes sans oublier le sirop d’Erable et surtout pas le Nutella.

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A manger avec les doigts

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Bon, qui fait le café ce matin ?

 

Bébé Bulle

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Ce matin lorsque j’ai vu son 38 fillette enfiler ses Doc Martens et elle n’a pas encore 12 ans j’ai pensé à Bébé Bulle, Bébé Bulle que je vais sortir de sa boite d’archive pour enfin le réaliser.
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C’est un carnet de croquis retrouvé dans mes archives, une histoire écrite pour Mademoiselle Victoire en décembre 2004, un projet de quilt qui n’a jamais vu le jour, par manque de temps et aussitôt oublié dans la boite à projets irréalisés. Nous étions toutes deux bien installées dans le salon, « maman dessine moi un poisson », et nous avons inventé ainsi l’histoire de Bébé Bulle, un petit poisson qui habitent à Poissonville, une toute petite ville au fond de l’Océan Pacifique…. Je vous la raconte à vous aujourd’hui, parce que les bébés n’ont pas toujours raison, et il faut qu’ils le sachent, de temps en temps ….. C’est une histoire sans prétention, l’histoire sans livre que peut raconter une maman à ses filles, les dessins ne sont que des croquis, nous n’avions qu’un crayon à papier, quelques craies de couleurs aquarellables et même pas de gomme ….
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Voilà donc l’histoire de

BEBE BULLE


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C’était le soir de Noël à Poissonville, les étoiles de mer bleues s’étaient installées dans les algues pour faire des décorations et des poissons vert et rouge s’activaient pour les derniers préparatifs.
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La famille Bulle, Papa, Maman et Bébé Bulle s’étaient fait tous beaux pour aller en ville … Maman Bulle avait mis des fleurs dans ses nageoires, Papa Bulle, sa cravate, mais Bébé Bulle ne voulait pas laisser sa sucette à la maison.
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Madame Tortue avait ramené des mers lointaines de magnifiques coraux et des bonbons extraordinaires.

Maman Bulle avait du mal à se décider, et à choisir des bonbons pour Bébé Bulle, pourtant Monsieur Crabe et Monsieur Hippocampe étaient de très bons conseils.
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Bébé Bulle boudait très fort, Papa Bulle lui demandait sans cesse de quitter sa sucette. « Il allait avoir des dents de baudroie à force de garder cet horrible chose dans la bouche ». Même le bébé Tricot Rayé se moquait de lui, alors qu’il accompagnait sa maman au marché.

Quand soudain, une chose étrange se passa. Il pendait dans la mer un instrument bizarre qui inquiétait fort Madame Méduse.
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D’un coup et d’un seul, Bébé Bulle fût attrapé par l’hameçon qui pendait dans la mer, et oui c’était un hameçon, un pêcheur peu scrupuleux et gourmand qui comptait se délecter d’un poisson en mayonnaise le soir de Noël. Papa Bulle se mit à crier, « Bébé Bulle, crache ta sucette ! » Mais Bébé Bulle restait fermement accroché à sa tétine, il ne voulait pas la laisser. Papa Bulle très inquiet criait « Bébé Bulle …. La sucette … », Bébé Bulle ne voulait pas, c’était sa sucette préférée, la jaune. A force d’entendre les cris angoissés de Papa Bulle,
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Bébé bulle obéit, …. … au grand soulagement de Papa Bulle ….
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Depuis ce jour là, toutes les veilles de Noël, les habitants de PoissonVille pour se souvenir de ce grand jour, le jour où Bébé Bulle a enfin obéit à son papa, (et oui quelquefois les Papas et les Mamans ont raison de demander aux Bébés de laisser leur sucette préférée à la maison ) et bien tous les habitants de Poissonville se promènent sur le grand marché de Noël, avec une ………………………. sucette.
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FIN

Nathalie L. pour Victoire et tous les petits enfants qui gardent leur sucette

publié en  2007 sur Histoires de boites à couture ….

Boulon vous avez dit boulon, moi ? Un boulon ?

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DSC_0589 12 Lorsque j’ai reçu ce trophée des mains du plus ancien d’un groupement fort de 400 bonhommes, je l’ai pris vraiment comme un compliment. Il est arrivé, à déposé le trophée sur mon bureau et m’a dit « j’ai trouvé mon maître … à ton tour d’être l’un des plus gros boulons de tous les temps. Etre un boulon, dans le langage de ma corporation, c’est être plus têtu qu’une mule, savoir ce que l’on veut, et faire exécuter les ordres sans aucune tervergisations possibles …. avec impossibilité de parlementer … quand c’est comme ça, ce n’est pas autrement. Dénotant un léger manque de souplesse des pattes arrières ;-)

DSC_0594 12 Il est toujours là mon trophée, me rappellant ce que j’ai été, et peut être ce que je suis encore …

DSC_0596 11 Un peu lourd comme presse papier ….. parfait comme cale porte …

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A Nathalie …. notre plus beau boulon …..

C’était un petit rien de ma mémoire.

Souvenirs d’enfance.

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Je les vois revenir en force, les fourchettes bracelet sur la blogosphère … je n’avais pas 10 ans ça fait plus de quarante ans  et oui …. la mode des fourchettes bracelet était à son comble .. les années 70 dans toute leur splendeur,  mais moi j’avais un tout petit bras, aussi petit que celui de ma fille, alors une des cousines de ma mère, m’avait offerte une fourchette de bébé, celle de sa fille disparue trop tôt à l’âge de cinq ans …. et moi j’étais très émue de porter le souvenir de Sylvie sur mon bras … il est toujours là mon bracelet, Pauline le porte … mon père m’avait fabriqué un coeur avec les fourches, parce que j’aime les coeurs.

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Je l’ai porté très très longtemps mon bracelet fourchette en argent. Et je vois mon père tapant sur l’enclume de mon arrière grand père pour tordre ma fourchette, qu’est ce que j’étais fière d’avoir un bracelet comme les grandes.

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Je crois que Pauline est fière aussi de porter le bracelet de sa maman.

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