J’en parlais hier de ces gestes ancestraux transmis de mère en fille, qui chaque fois que nous les répétons me laissent un sentiment d’éternité. Chaque fois que je vois le pilon et le mortier de mon arrière grand mère, chaque fois que je vois ma mère s’en servir, chaque fois que je m’en sers, et lorsque j’apprendrais à mes filles à piler l’ail et le basilic ou à monter un aïoli, il y aura les ombres de nos aieules qui nous surveilleront et j’y verrais un court instant, la vie éternelle.
Je ne suis pas originale en vous montrant en Provence, la soupe au pistou, il ne se passe pas une semaine d’été sans qu’un provencal en fasse.
La recette de la soupe au Pistou
Pour 8 personnes
10 courgettes, 4 carottes, 4 pommes de terre, 6 tomates, 2 oignons, 250 g de haricots verts, 400 g de haricots plats, 400 g de haricots rouges, 400 g de cocos blancs, 150 g de pâtes (coquillettes, spaguettis ce que vous avez envie) 1 plant de basilic, 6 cuillères à soupe d’huile d’olive, 1 tête d’ail, sel et poivre.
Chaque famille a la sienne.
Laver les légumes, éplucher les oignons, les carottes, les patates et si vous le voulez les courgettes, débiter en petits cubes.
Faire fondre l’oignon dans un peu d’huile d’olive. Rajouter tous les légumes, l’eau le sel, le poivre et une branche de basilic (les haricots rouges et les cocos peuvent avoir été cuit préalablement 15 minutes à la cocotte minute).
Laisser cuire environ une heure. 10 minutes avant la fin de cuisson rajouter les pâtes.
La pommade
Piler l’ail dans un mortier et les feuilles de basilic avec du gros, rajouter deux tomates cuites, pelées et épépinées et mélanger avec l’ail, le basilic et une poignée de cocos cuits (les cocos ne sont pas obligatoire) et du parmesan. Monter doucement la « pommade » avec l’huile.
Verser la pommade dans la marmite de soupe et laisser infuser en arrêtant le feu 5 minutes.
Ne pas oublier le parmesan …