Juste un peu de pluie …. pour rafraîchir l’air du temps, et donner envie de travailler …. Allez je file ….
Une vieille baignoire de zinc qui trainait dans le jardin depuis la nuit des temps, une bâche, un papyrus qui s’étiolait en plein soleil, une pompe jet d’eau acheté dans un mall chinois de Dubaï, un jour de folie des grandeurs, un jour d’envie des grandes eaux de Versailles. Et craquage pour deux poissons rouges, et un nénuphar peut être rouge, peut être jaune, personne ne le sait. Et un petit coin zen a vu le jour dans le jardin de ma mère, c’est beau d’écouter l’eau qui coule. Je vais suivre vos conseils et encercler mon vilain retour de bâche, d’une belle corde de chanvre.
Une caisse à vendange offerte par GV, gentil voisin, et six pieds de tomates vont attendre leur floraison ….
Elle est presque prête, Bouddha a repris sa place d’été et j’ai piqué le « rouge à lèvres de pieds » de Po, bleu comme les mers du Sud.
C’est le jour du rassemblement, le jour où l’on fait la paix, le jour des feux de la Saint-Jean. Feux de joie, feux de Vie, feux magiques, auxquels sont associées de multiples pratiques et croyances de partout dans le monde, fête du solstice rattrapée par la religion chrétienne comme à chaque fois. Je n’ai jamais raté une fête de la Saint Jean dans mon village, c’est la plus belle fête de l’été, on fête les moissons, le soleil, la vie, la terre nourricière. Les dieux sont à l’apogée. La terre nage dans la fertilité, ce jour est célébré car le soleil est à son zénith, les jours vont à raccourcir. Le voile entre les deux mondes est aussi mince qu’à Samhain (à la Toussaint) on peut donc rencontrer des représentants du « petit peuple » et les esprits des morts peuvent plus facilement traverser la frontière. La légende raconte que si l’on marche accidentellement sur du Millepertuis le soir de Litha, on peut se retrouver au pays des fées pour des centaines d’années.
Et c’est avec bonheur que l’on se retrouve ensemble amis et voisins, autour d’un repas quelquefois improvisé, grillades et salades d’herbes magiques (mais nous ne le savons pas) de philtres (liqueur et vin faits maison) étranges, que l’on ne trouve pas dans le commerce, comme si instinctivement on fêtait cette fête païenne presque inconsciemment dans nos mémoires, un rituel ancré dans nos gènes qui nous rapproche de la nature de notre nature, mais cette nature et cette simplicité perdent chaque jour un peu de leur liberté, par le biais d’inconscients citadins, incultes du territoire, qui ont juste oublié les rituels immuables, le respect des anciens et de notre histoire.
Zut j’ai encore oublié de ramasser mes noix la nuit de la Saint Jean pour mon vin de noix, les dieux ne m’en voudront pas … si je les ramasse aujourd’hui ;-) Bon début de semaine à tous.
Petit extrait rapide de Forcafil, venez nous voir.
avec Ina Georgetta Statescu, Dominique Le Jean, Galla, Helena Bessieres, Catherine Tourel et France Boutis, et là tu tombes en pâmoison sur un boutis jaune et blanc, aux points imperceptibles, et un autre aux roses grises surannées, jusqu’au moment où la Présidente de France Boutis, Annie Claude te dis, en souriant, c’est ta cousine qui les a fait … alors si tu me lis Hélène, tu travailles toujours et encore à la perfection…..
Demain peut être un petit peu plus de photo, j’ai un stand à tenir, je vous parlerai des broderies de dames espagnoles qui ne vous donnent qu’un envie de jeter vos aiguilles et de vous mettre à la maçonnerie :-)
Dernier jour avant les vacances … notre petit club au complet, il ne manque que Danielle, partie pour des courses lointaines, mais qui fait toujours partie des nôtres.
La visite de notre conseiller des travaux …. d’aiguilles …. ;-) et c’est bon de papoter de rire et de grignoter tous ensemble …
Deux mois sans vous, ça va être trop long, on trouvera bien le temps de se retrouver dans un de vos jardins magnifiques, à créer des petits bonheurs.
Bonnes vacances à tous.
Dans les méandres boursouflés de son cerveau, l’Humain a remplacé le cartésianisme et la morale chrétienne par une grenouille subjective qui monte et descend de l’échelle de son subconscient et dirige son psychisme selon les fluctuations de la température extérieure.
Jean Yanne
Je préfère à ces grenouilles subjectives, atteintes d’un « irraisonnement » forcené, les grenouilles du jardin, car elles, même si leur mare, leur piscine, leur minuscule univers leur suffise, elles n’ont pas la prétention de donner des leçons aux autres. Quelle est cette maladie moderne, de vouloir à tout prix imposer des idées sur le monde alors que l’on n’a pas quitté sa mare ?
L’esprit libre dérange … contrairement à ce que l’on peut penser, il dérange encore plus de nos jours qu’il y a des siècles.
Ainsi va la vie ?
Du petit chéfaillon au pouvoir législatif qui fait envoyer lettres recommandées sur lettres recommandées pour assouvir sa puissance, sans les signer de son nom, se cachant derrière l’Autorité avec un grand A, ayant juste oublié qu’il est là par la volonté du peuple, à celui qui affirme que le monde était bien mieux avant, du temps du Taylorisme du temps de l’esclavage ouvrier alors qu’il est né juste après 68, à celles qui fustigent les femmes de noir total vêtues, qu’elles aient ce choix ou pas, qui sommes nous pour les juger …. ?
Alors je regarde mes grenouilles, dans de l’eau pas encore traitée, dans l’eau de source non filtrée, avant que l’humain, ne rendent transparent ce qui ne devrait pas l’être, éliminant tout écosystème pour ses bains estivaux.
Bonne journée à tous, j’ai un bassin à créer pour sauver mes grenouilles ….