Symbole éternel

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Symbole commun à maintes civilisations, symbole de l’éternelle femme la grande déesse du néolitique, une croix, un cercle, matrice utérus, ou simplement miroir.

Du symbole Ankh des hiéroglyphes égyptiens, à la croix du Sud, ombre féminine d’Agadez, à la croix celte, et à la déesse de la fécondité africaine des tribus Ashantis, elle est là Femme, la mère universelle …

3-DSC_0463 Alors je l’ai gribouillée sur mon cahier … et les messagères sont revenues à ma mémoire, les messagères créées pour Catherine Tourel et son livre Patchwork et Amitiés, ces messagères qui ont repris la forme universelle des déesses.

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Existe t’il une mère céleste ?

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Happy Diwali

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Happy Diwali à tous mes amis indiens et à tous ceux qui ont croisé ma vie et laissé un merveilleux souvenir.

Vous me manquez tant.

La fête de Diwali est la plus importante en Inde, c’est une fête hindoue, elle représente la victoire du bien sur le mal, de la lumière sur l’obscurité. Célébrée durant cinq jours, elle coïncide avec notre fête de la Toussaint. Et j’aime cette fête.

Lapinou vous avez dit Lapinou ….

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J’ai vu dans mes partages facebook, un vieux lapin, et j’avais dit qu’il fallait que je retrouve le mien, finalement le mien n’est pas si vieux mais je l’aime …. un petit retour dans la douceur de l’enfance, dans une époque où les grands industriels travaillaient aussi pour les enfants.

DSC_0063 DSC_0065 DSC_0066 DSC_0072 DSC_0073 DSC_0075 Lapin Moulin Roty mais il est à moi, pas à mes filles ;-)

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j’ai de plus en plus de mal à m’éloigner du monde de l’enfance, le réel est trop tourmenté.

Ne vous inquiétez pas si vous voyez des articles privés avec un mot de passe, ce sont des photos qui n’intéressent personne sauf ma famille, c’est pour cela que eux seuls ont accès, je vous assure, le monde de l’art ne perd rien, s’il ne le voit pas.

Numa l’ours de Martine

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Je l’ai rencontré à Saint Marie aux Mines, Numa l’ours de Martine Dionis et j’ai craqué tout de suite …. son petit gilet et son gros nez mignon, et son air coquin ….

Je l’ai baptisé Numa, en souvenir d’une série télévisée des années 70, les gens de Mogador, , en plus du feuilleton,  ma grand mère m’avait obligée à lire …. le roman en je ne sais combien de tomes, pire qu’A la recherche du temps perdu de Proust … et Numa est le nom qui m’est resté …  parce que je me souviens qu’il était brun et tout frisé … rhooo que d’histoires d’amour romanesque m’a abreuvé ma grand mère …. et je n’avais même pas 10 ans …

En entendant que Numa ait fait son travail, et qu’il revienne vers mes pénates … je vous souhaite une belle journée, les petits riens vont être plus calmes ce mois ci en raison de raisons indépendantes de ma volonté, alors ne m’en veuillez pas trop …. mais j’ai des envoyés spéciaux pour certaines photos.

Je vous embrasse

 

La maison …. Reprise d’un article de novembre 2010

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Ce matin j’avais envie de vous parler de ma maison. Il y a des maisons étranges, des maisons qui semblent douées d’une vie propre, des maisons qui sont vivantes,  la mienne enfin ce n’est pas la mienne mais j’y habite, est comme on pourrait dire « une maison de famille » mais sans le pompeux du terme et  elle est l’une des ces maisons. Ma maison n’a pas de nom, elle n’a pas de numéro dans sa rue, elle fait face à une colline sacrée et elle est là immuable depuis le 14ème siècle et en elle vit l’atmosphère de toutes les vies qui s’y sont croisées, des destins qui ont empreints ses murs de mémoire.

Je l’ai ouverte un matin de février, il y a bientôt 10 ans de celà, toute mon enfance, j’étais passée devant, admirant la végétation qui la cachait du regard des autres, inventant une vie à ses habitants. Elle avait été squattée, abimée, mal aimée pendant quelques temps, et moi je suis tombée amoureuse d’elle.  Dès que j’ai entrouvert la porte de la cour,  j’ai su, je n’ai rien vu d’autre, elle venait de m’adopter, qu’importe le chauffe-eau en panne, le chauffage approximatif, la salle de bain précaire, le carrelage à refaire, la gatouillo minuscule, dans ma maison, c’est Halloween toute l’année, les araignées filent et refilent le parfait amour entre elle, se reproduisant à une cadence infernale, les chauves souris « les pipistrelles », s’engueulent joyeusement les nuits d’été, crevant de leurs cris stridents le silence étoilé à la lueur de la lune et du réverbère. De doux fantômes se promènent les nuits d’hiver, et dans un demi sommeil je leur demande de bien vouloir ne pas réveiller mes filles quand ils regagnent le grenier et de bien vouloir retirer leur chaussures pour gravir l’echelle de meunier, ils chuchottent et croient ne  pas faire de bruit, mais je les entends, j’entends la dame couturière qui peste parce qu’elle a perdu son dé, la grand mère d’Elise qui frotte ses mains sur son tablier, et interdit aux enfants de jouer à la corde à sauter sur la terrasse de peur qu’elle ne s’effrondre, j’entends mon grand père Jean saluer monsieur P. qui bricole à son établi et je repète inlassablement les gestes du passé, sans m’en apercevoir, et mes filles jouent aux taraïettes sur les premières marches de l’escalier comme de nombreuses petites filles avant elles.  Elle est remplie de souvenirs qui deviennent les miens au fil des jours, elle est remplie de gros chagrins ephémères et de rires en cascades de petites filles, de goûters copieux, de chansons et de fous rires, et surtout de beaucoup d’amour.  Il y vit des chats somnolents, un chien trop gentil, des poissons rouges aux noms d’intellectuels, quelquefois des phasmes, des rouges gorges, des hérissons, des tétards et autres bestioles des campagnes réfugiés quelques heures, soignés, nourris et relachés. Ma maison sent bon le gateau, les confitures, la sauce tomate et l’aioli, ma maison  sent le basilic et la menthe qui poussent sur les fenêtres, et quelquefois il faut le dire, le pipi de chat, ceux qui ont élus domicile à l’ombre de la terrasse, se prélassant d’un seul oeil guettant le lezard de passage, la sauterelle imprudente. Les grillons et les crapauds s’égosillent si fort la nuit, que je suis obligée d’augmenter le son de la télévision pour écouter mon programme ou de l’éteindre pour pouvoir profiter de leur concert, les rossignols racontent le matin très tôt à qui veut bien l’entendre leurs rêves de la nuit. Les escargots domestiques, à la carapace orné de vernis à ongle afin de les reconnaitre et qui portent chacun un nom de baptème,  se perdent très souvent et les cris fusent « Mamaaannnnnnnn tu n’as pas vu Lulu mon escargot, je ne le trouve plus ! » et les scarabées verts qui entrent à chaque fois pour apporter de bonnes nouvelles. Et puis le rosier qui chaque année essaye de nous rendre la vie plus belle, parce que la première rose de l’année est signe que le beau temps et les abeilles vont arriver. Quelquefois ma maison se pare de milles lumières, et une multitudes de bougies éclairent tout en dansant, les marches de l’escalier, pour fêter Noël ou un anniversaire, où tout simplement pour le plaisir d’une soirée ensemble. Dans le silence,  je l’écoute respirer, vivre, elle est le coeur de ma famille, Elle Est et c’est tout.

Ma maison est ouverte à tout ceux qui veulent bien y dormir et prendre leur petit déjeuner sur la terrasse, ou goûter la recette des boulettes dominicales de ma grand mère, la soupe au pistou de ma mère, ou les supions à la sétoise de tata Pierrette. A l’ombre du monte en l’air, les recettes se transmettent un peu plus chaque dimanche, mais ce n’est pas moi qui décide, non non je ne décide jamais rien.

J’invite et …. c’est elle qui choisit ses hôtes, elle décide si ses visiteurs ont gardé le coeur pur de l’enfance,  mes vraies amis aiment ma maison, ils la bichonnent et elle le leur rend bien,  ils s’y sentent bien, et n’ont plus envie de partir, les autres …. la maison se charge de les faire fuir. Elle se transforme, et se rend répulsive dès qu’ils la regardent, et ils ne voient plus qu’un tas de ruine, une maison délabrée, et pas toujours trop bien entretenue. Et c’est ce qui fait la force de ma maison c’est qu’elle sait qui est bon et qui ne l’est pas.

Le jour où je la quitterais, je sais hélas que ce jour viendra, je voudrais que ce soit quelqu’un qui l’aime autant que moi qui l’habite mais je sais que mon souhait sera exhaucé c’est Elle qui le choisira.

En attendant ce jour triste, j’économise mes forces et des petits sous pour lui faire un beauté, j’ai déjà hâte le printemps, que les fenêtres s’ouvrent, que l’air pur entre, que les rideaux blancs s’envolent dans la lumière et que la première cigale sorte de terre. C’est ma maison, elle ne se trompe jamais, elle est mon refuge, mon jardin secret, elle soigne les blessures et tant pis pour ceux qui n’ont pas su l’apprécier, la porte était ouverte …

Cet article a été rédigé et publié sur le blog histoires de boites à couture en novembre 2010, aujourd’hui 27 juillet 2012 je viens de la ré-ouvrir et la magie est toujours la même.

 

Souvenirs.

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J’avais le choix entre vous montrer ma tonne de cartons ou faire une petite retropective … j’ai fait la rétro ;-). Mais si vous tenez absolument à voir mes cartons je peux ….

Et si je vous disais que ça devient de plus en plus difficile ….
Petit retour au coeur du sable.

 

24 petits riens

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J’ai retrouvé un exemplaire de mon livre …. je croyais que je n’en avais plus … j’ai donné tous les exemplaires que j’avais. Ca ne date quand même pas d’hier les petits riens quand j’y pense, publié en 2008 sur mon blog, édité en 2009 par les éditions de Saxe … c’est vieux tout ça.

Ca fait drôle quand même … j’ai toujours l’impression que c’est quelqu’un qui n’est pas moi qui l’a fait je n’arrive pas à me prendre au sérieux… et pourtant, j’ai tout fait toute seule comme un grande.

Ca me donne envie de recommencer, d’en faire un autre …

Peut être pas au crochet ;-) j’en ai fait 4 en 1 an de granny …. et je ne trouve plus mes crochets,  mais qui sait ….